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Application : Les indicateurs du bilan fonctionnel.

A partir du bilan fonctionnel de cette entreprise, calculez les indicateurs suivants :
- le fonds de roulement net global (FRNG).
- le besoin en fonds de roulement (BFR).
- la trésorerie nette (TN).

Bilan fonctionnel (en €).
Actif (emplois) Passif (ressources)
Emplois stables 31 573 Ressources stables 50 985
Actif circulant 16 111 Passif circulant 10 320
Trésorerie active 15 230 Trésorerie passive 1 609
Total 62 914 Total 62 914

Les principaux indicateurs du bilan fonctionnel :

Fonds de roulement net global (FRNG) =
Ressources stables - emplois stables.

Besoin en fonds de roulement (BFR) =
Actif circulant - passif circulant.

Trésorerie nette (TN) =
Fonds de roulement net global (FRNG) - besoin en fonds de roulement (BFR).

Vous pouvez sélectionner n'importe quel élément du corrigé pour obtenir un commentaire. Celui-ci s'affichera à la suite de la correction.

Les principaux indicateurs du bilan fonctionnel :

Fonds de roulement net global (FRNG) =
Ressources stables - emplois stables =
50 985 - 31 573 =
19 412 €.

Besoin en fonds de roulement (BFR) =
Actif circulant - passif circulant =
16 111 - 10 320 =
5 791 €.

Trésorerie nette (TN) =
Fonds de roulement net global (FRNG) - Besoin en fonds de roulement (BFR) =
19 412 - 5 791 =
13 621 €.

L'analyse du bilan fonctionnel permet de connaître l'équilibre financier d'une entreprise au travers de 3 indicateurs.
Ces indicateurs sont généralement calculés à partir des valeurs du bilan fonctionnel, du haut vers le bas.
Le premier indicateur est le fonds de roulement net global (FRNG).
Il s'agit de l'excédent de ressources stables de l'entreprise. Cela correspond à de l'argent qu'elle pourra utiliser dans son cycle d'exploitation.
Le fonds de roulement net global (FRNG) est calculé à partir de la première ligne avec des valeurs du bilan fonctionnel.

Ressources stables (en haut, à droite du bilan fonctionnel) - emplois stables (en haut, à gauche du bilan fonctionnel).

Les ressources stables correspondent aux ressources à long terme de l'entreprise (plus d'un an) : les capitaux propres, les dettes financières à long terme auprès des banques (emprunts).

Les emplois stables correspondent aux investissements de l'entreprise sur le long terme (plus d'un an) : ce sont les immobilisations (incorporelles, corporelles et financières), par exemple les bâtiments dont l'entreprise est propriétaire...
Le calcul est une soustraction :
les ressources stables qui s'élèvent à 50 985 € moins les emplois stables qui s'élèvent à 31 573 €.
Le calcul du fonds de roulement net global (FRNG) débouche sur 3 cas de figure (du plus favorable au plus défavorable pour l'entreprise).

Le fonds de roulement net global (FRNG) est :

- positif (> 0).
Les ressources stables sont supérieures aux emplois stables. Un excédent de ressources stables est même disponible.
La situation est saine.

- nul (= 0).
Les ressources stables sont égales aux emplois stables. Aucun excédent de ressources stables est disponible.
La situation est à l'équilibre, mais sans marge de manoeuvre.

- négatif (< 0).
Les ressources stables sont inférieures aux emplois stables. Un déficit de ressources stables est donc constaté.
C'est un signal négatif sur la santé financière de l'entreprise.
Le deuxième indicateur est le besoin en fonds de roulement (BFR).
Il s'agit des ressources financières dont une entreprise a besoin pour gérer les décallages des flux de trésorerie entre les décaissements (sortie d'argent) et les encaissements (entrée d'argent).

Par exemple concernant les stocks d'une entreprise :
L'achat du stock (décaissement) va générer des entrées d'argent (encaissements) qui peuvent s'étaler sur plusieurs mois.
Le besoin en fonds de roulement (BFR) est calculé à partir de la deuxième ligne avec des valeurs du bilan fonctionnel.

Actif circulant (au milieu, à gauche du bilan fonctionnel) - passif circulant (au milieu, à droite du bilan fonctionnel).

L'actif circulant est constitué des actifs de l'entreprise destinés à ne pas y rester durablement (moins d'un an en général) : les stocks, les créances clients...

Le passif circulant fait partie du cycle d'exploitation de l'entreprise (moins d'un an).
Il s'agit des dettes non financières de l'entreprise :
par exemple les dettes auprès des fournisseurs (Il s'agit d'un crédit commercial : l'entreprise payera son fournisseur plus tard pour un achat réalisé aujourd'hui).
Le calcul est une soustraction : L'actif circulant qui s'élève à 16 111 € moins le passif circulant qui s'élèvent à 10 320 €.
L'analyse consiste à comparer le montant du besoin en fonds de roulement (BFR) avec celui du fonds de roulement net global (FRNG).

Le calcul du besoin en fonds de roulement (BFR) débouche sur 3 cas de figure :

Le fonds de roulement net global (FRNG) est supérieur au besoin en fonds de roulement (BFR), c'est-a-dire FRNG > BFR.
Le fonds de roulement net global (FRNG) finance (largement) le besoin en fonds de roulement (BFR).
La situation est saine.

Le fonds de roulement net global (FRNG) est égal au besoin en fonds de roulement (BFR), c'est-a-dire FRNG = BFR.
Le fonds de roulement net global (FRNG) finance exactement le besoin en fonds de roulement (BFR).
La situation est à l'équilibre, mais sans marge de manoeuvre.

Le fonds de roulement net global (FRNG) est inférieur au besoin en fonds de roulement (BFR), c'est-a-dire FRNG < BFR.
Le fonds de roulement net global (FRNG) ne finance pas le besoin en fonds de roulement (BFR).
C'est un signal négatif sur la santé financière de l'entreprise.

Il est également possible d'analyser la valeur du besoin en fonds de roulement (BFR) directement, sans le comparer au fonds de roulement net global (FRNG).

le besoin en fonds de roulement (BFR) est :

- positif (> 0).
L'entreprise doit financer son cycle d'exploitation , soit avec des ressources à long terme c'est-à-dire le fonds de roulement net global (FRNG), soit avec des ressources à court terme c'est-à-dire de la trésorerie.

- nul (= 0).
L'entreprise n'a pas besoin de financer son cycle d'exploitation.

- négatif (< 0).
il s'agit d'un excédent de fonds de roulement. Certains secteurs d'activité, comme la grande distribution ou la restauration sont structurellement dans ce cas. Les clients paient en majorité au comptant, alors que les fournisseurs sont payés avec un décallage dans le temps.
Le troisième indicateur est la trésorerie nette (TN).

Cela correspond à la somme d'argent que l'entreprise peut mobiliser rapidement pour payer quelque chose (par exemple : une dette, une nouvelle facture...).
Il existe 2 manières de calculer la trésorerie nette (TN).

Par le haut du bilan :
Le montant du fonds de roulement net global (FRNG) moins le montant du besoin en fonds de roulement (BFR).

Par le bas du bilan :
Trésorerie nette (TN) = trésorerie active - trésorerie passive.

Remarque : Il peut être judicieux d'effectuer le calcul de la trésorerie nette (TN) avec les 2 formules afin d'éviter une éventuelle erreur de calcul.
Le calcul est une soustraction.

Par le haut du bilan :

La trésorerie nette (TN) correspond au fonds de roulement net global (FRNG) qui s'élève à 19 412 € moins le besoin en fonds de roulement (BFR) qui s'élève à 5 791 €.

Remarque : Si le besoin en fonds de roulement (BFR) est négatif (il s'agit d'un excédent de fonds de roulement), il faut dans ce cas appliquer la règle de calcul :
soustraire un nombre négatif, c'est ajouter un nombre positif.

Par le bas du bilan :

La trésorerie nette (TN) est calculée à partir de la troisième ligne avec des valeurs du bilan fonctionnel :
la trésorerie active qui s'élève à 15 230 € moins la trésorerie passive qui s'élève à 1 609 €.
Le calcul de la trésorerie nette (TN) débouche sur 3 cas de figure (du plus favorable au plus défavorable pour l'entreprise):

La trésorerie nette (TN) est positive (TN > 0).
La situation est saine.

La trésorerie nette (TN) est nulle (TN = 0).
La situation de l'entreprise est équilibrée.
Cependant en cas de d'imprévus à payer, elle ne dispose pas de marge de manoeuvre.

La trésorerie nette (TN) est négative (TN < 0).
L'entreprise est fragilisée au niveau financier. Elle est dépendante dans ce cas de la banque qui, en l'occurence, lui prête de l'argent à court terme.